C’est le matin, qu’ elle accepte d’être mère et porter le Bébé dans son sein.
A midi, elle se préserve de tout les dangers qui la guette en s’ assumant . Surmontant toute la période maussade elle la transforme en une période de joie infinie . N’est -ce pas qu’elle mérite la paix et la considération dans un monde civilisé ?
Le soir venu, élève le bébé, de sa fonction de mère, de protectrice de la vie plein de d’amour et d’affection, la première à lui sourire à lui apprendre le premier mot. Elle encadre l’enfant, l’accompagne jusqu’à l’âge de la scolarité. Souvent en revenant de l’école la femme, la mère porte l’enfant et son sac
Observant son enfant avec toute l’admiration, lorsque celui-ci somnole, elle l’amène au lit parfois chantonnant pour aider l’enfant à s’endormir paisiblement , c’est sa prière . Le caressant pour lui rassurer de sa présence lui souhaitant bon sommeil : « dors bien mon amour » murmure- t -elle intérieurement. Enfin, elle s’éclipse doucement, discrètement pour ne pas gâcher ce beau moment de repos pour toutes les deux personnes ,ou encore pour toute la famille : C’est la nuit , les quatre temps simplement accomplis.
Elle a porté l’enfant dans son sein, elle l’a nourrit, en lui donnant la vie, elle se rassure et s’assure des efforts conjugués, et le voit devenir une personnalité importante de la société. Cependant, elle sait, accepte que cet enfant qui a grandit se sépare d’elle un jour pour aller fonder son propre foyer et ainsi rendre éternelle la race humaine.
La femme ne peut que se réjouir de la mission laborieuse accomplie avec amour. C’est avec joie, la quiétude de l’âme, parfois additionnée à un peu de tristesse au moment de la séparation nécessaire pourtant, un moment triste à pleurer pour la femme, mais se retenant parce que la mission si bien menée.
L’échange de coup d’œil complice, esquissant d’un sourire juste pour rappeler à l’adulte qui s’en va fonder son foyer, de se souvenir de toutes les conversations, de tous les entretiens, toutes les échanges nourris entre la femme et l’enfant-adulte qui doit s’organiser, mettre toutes les batteries en marche pour être un(e) bon(ne) partenaire, sans oublier toutes les astuces comme convenues - un bon citoyen pour la nation - j’imagine que la première pensée du citoyen pour mère serait :« tu es la meilleure de ma vie, ma. Les deux complies se reconnaissent dans leur communication. Tout est bien qui finit bien. « All is good which ends good » (shakespear)
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